2009, Année de l’astronomie, un congrès sur Galilée

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Présentations de différentes initiatives du Saint-Siège

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ROME, Mardi 27 janvier 2009 (ZENIT.org) – A l’occasion de l’Année de l’astronomie, le Saint-Siège promeut plusieurs initiatives dont un congrès sur Galilée qui se tiendra à Florence du 26 au 30 mai 2009.

Ces différentes initiatives, soulignant l’engagement de l’Eglise en faveur du progrès des sciences, seront présentées au Vatican jeudi prochain, 29 janvier, par le président du Conseil pontifical de la culture, Mgr Gianfranco Ravasi, par le P. José Gabriel Funes, s.j., directeur de l’Observatoire du Vatican, par le Prof. Nicola Cabibbo, président de l’Académie pontificale des Sciences, et par le Prof. Paolo Rossi, professeur émérite d’Histoire des sciences de l’Université de Florence.

Déjà, les 15 et 16 janvier, quatre jésuites de l’Observatoire du Vatican, dont le P. Funes, ont participé à la « Cérémonie d’ouverture de l’Année internationale de l’Astronomie », à Paris à l’UNESCO, aux côtés de l’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, Mgr Francesco Follo, en présence de quelque 1100 personnes, dont de nombreux scientifiques du monde entier.

Beaucoup ont découvert avec « stupeur », souligne Mgr Follo, l’existence de l’Observatoire du Vatican et de l’Académie pontificale des Sciences, fondée en 1603 – « l’académie la plus ancienne encore en activité » – et dont Galilée, « homme de foi » lui-même était membre.

Mgr Follo a confié à Zenit que ce fut l’occasion de « montrer l’ouverture constante de l’Eglise à la science » et combien non seulement la science, mais « la culture » est promue par l’Eglise.

Le pape lui-même a salué l’Année de l’astronomie,  lors de l’angélus de l’Epiphanie, mardi 6 janvier 2009 : elle marque le quatrième centenaire des premières observations de Galilée au télescope. Le pape a expliqué le symbole de l’étoile qui a conduit les mages à Bethléem.

Les mages venus d’Orient, « très probablement des astronomes », « avaient remarqué l’apparition d’un nouvel astre et avaient interprété ce phénomène céleste comme l’annonce de la naissance d’un roi, précisément, selon les Saintes Ecritures, du roi des Juifs (cf. Nb 24, 17) », avait dit Benoît XVI.

« Les Pères de l’Eglise, avait rappelé le pape, ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu, une sorte de ‘révolution’ cosmologique provoquée par l’entrée du Fils de Dieu dans le monde ».

En effet, la foi chrétienne « contemple un Dieu unique, Créateur et Seigneur de l’univers tout entier » : cela signifie que « les étoiles, les planètes, l’univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, n’obéissent pas aux dynamiques de la matière seule », et « il ne faut pas diviniser les éléments cosmiques », avait expliqué le pape.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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