Angélus du 20 juin 2021 © Vatican Media

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Birmanie : le pape appelle à ouvrir des couloirs humanitaires

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Respecter les lieux de culte comme lieux de refuge

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Le pape François a appelé à ouvrir des couloirs humanitaires pour les 100.000 déplacés qui ont fui les combats en Birmanie.

Lors de l’angélus qu’il présidait ce 20 juin 2021, le pape a uni sa voix à celle des évêques birmans, pour attirer « l’attention du monde entier sur la situation déchirante de milliers de personnes qui sont déplacées dans ce pays et qui meurent de faim ».

« Nous supplions humblement, a-t-il dit en citant les évêques, de permettre des couloirs humanitaires » et de permettre que « les églises, les pagodes, les monastères, les mosquées, les temples, ainsi que les écoles et les hôpitaux soient respectés comme des lieux de refuge neutres ».

« Que le Coeur du Christ touche les coeurs de tous en apportant la paix au Myanmar ! » a lancé le pape depuis la Place Saint-Pierre.

Selon l’ONU, la famine et les maladies pourraient provoquer « des morts en masse » parmi les déplacés.

Le pape François, qui s’est lui-même rendu en Birmanie en 2017, a multiplié les appels depuis le coup d’Etat du 1er février dernier, qui a ramené au pouvoir l’armée birmane, instaurant une dure répression des protestations populaires et de l’Eglise.

Lors du Regina Coeli du 2 mai dernier, il a encouragé une initiative de l’Eglise en Birmanie, invitant à prier un « Je vous salue Marie » par jour pour le pays, durant le mois de mai : « Ce mois-ci, nous demandons à notre Mère céleste de parler au cœur de tous les responsables au Myanmar, afin qu’ils trouvent le courage de marcher sur le chemin de la rencontre, de la réconciliation et de la paix. »

Et lors de l’audience générale du 17 mars, il a évoqué la religieuse qui s’est interposée entre la police et les manifestants et dont les photos ont fait le tour du  monde : « Encore une fois, a-t-il déclaré, et avec une grande tristesse, je ressens l’urgence d’évoquer la situation dramatique au Myanmar, où tant de personnes, en particulier des jeunes, perdent la vie pour offrir l’espérance à leur pays. Je m’agenouille moi aussi dans les rues du Myanmar et je dis: que la violence cesse! Moi aussi, j’ouvre les bras et je dis: que prévale le dialogue! Le sang ne résout rien. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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