Message du pape à l'ONU © Vatican Media

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ONU: discours du pape François, en temps de pandémie (traduction complète)

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« Nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres, ou pire encore, les uns contre les autres »

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« La pandémie nous a montré que nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres, ou pire encore, les uns contre les autres », déclare le pape François à l’ONU, dans un message vidéo de ce 25 septembre 2020, cinq ans jour pour jour après son allocution à New York.

Il souhaite que la crise née de la Covid-19 soit une opportunité pour donner naissance à une société plus « fraternelle » et plus « compatissante ». Il souhaite que l’ONU devienne de plus en plus un laboratoire efficace pour la paix dans le monde.

À l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de l’Organisation des Nations unies (ONU), le pape François a adressé un message vidéo aux participants de la “semaine de haut niveau” qui réunit à New York et en ligne des chefs d’État et de gouvernement du monde entier.

« Les Nations Unies, rappelle le pape, ont été créées pour rassembler les nations, pour être un pont entre les peuples. Faisons bon usage de cette institution afin de transformer le défi qui nous attend en une opportunité pour construire ensemble, une fois encore, l’avenir que nous désirons tous. »

Le pape plaide pour le droit à la santé, le droit au travail, rappelle le principe de –subsidiarité dont il a parlé lors de l’audience générale de mercredi dernier, il en appelle au soutient des enfants, des familles (contre le « colonialisme idéologique »), des femmes, il évoque les réformes nécessaires à l’ONU, pour promouvoir la paix: « Notre devoir est de repenser le futur de notre maison commune et notre projet commun. »

Voici notre traduction du discours prononcé par le pape en espagnol et publié par la Salle de presse du Saint-Siège en espagnol et en anglais.

AB

Discours du pape François

Monsieur le Président,

La paix soit avec vous tous !

Je vous salue cordialement, Monsieur le Président, ainsi que toutes les délégations qui participent à cette importante soixante-quinzième session de l’Assemblée générale des Nations unies. Je salue en particulier le secrétaire général, M. António Guterres, les chefs d’État et de gouvernement participants, ainsi que tous ceux qui suivent le débat général.

Le soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies me donne l’occasion d’exprimer une fois de plus le souhait du Saint-Siège que cette Organisation serve de plus en plus de signe d’unité entre les États et d’instrument au service de toute la famille humaine [1].

Actuellement, notre monde continue d’être touché par la pandémie de Covid-19, qui a entraîné la perte de tant de vies. Cette crise change notre mode de vie, remet en question nos systèmes économiques, de santé et sociaux et expose notre fragilité humaine.

La pandémie, en effet, nous appelle à « saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix, un temps pour choisir ce qui compte et ce qui passe, un temps pour séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas » [2]. Elle peut représenter une opportunité concrète de conversion, de transformation, de repenser notre mode de vie et nos systèmes économiques et sociaux, qui creusent le fossé entre riches et pauvres sur la base d’une répartition injuste des ressources. D’autre part, la pandémie peut être l’occasion d’un « repli défensif » vers plus d’individualisme et d’élitisme.

Nous sommes donc confrontés à un choix entre deux voies possibles. L’une conduit à la consolidation du multilatéralisme comme expression d’un sens renouvelé de la coresponsabilité mondiale, d’une solidarité fondée sur la justice et la réalisation de la paix et de l’unité au sein de la famille humaine, qui est le plan de Dieu pour notre monde. L’autre voie met l’accent sur l’autosuffisance, le nationalisme, le protectionnisme, l’individualisme et l’isolement ; elle exclut les pauvres, les personnes vulnérables et celles qui vivent à la périphérie de la vie. Cette voie serait certainement préjudiciable à l’ensemble de la communauté, causant des blessures auto-infligées à chacun. Elle ne doit pas prévaloir.

 La pandémie a mis en évidence la nécessité impérative de promouvoir la santé publique et de faire du droit de chacun aux soins médicaux de base une réalité [3]. C’est pourquoi je renouvelle mon appel aux dirigeants politiques et au secteur privé pour qu’ils ne ménagent aucun effort afin d’assurer l’accès aux vaccins Covid-19 et aux technologies essentielles nécessaires pour soigner les malades. Si quelqu’un doit être privilégié, que ce soit les plus pauvres, les plus vulnérables, ceux qui sont si souvent victimes de discrimination parce qu’ils n’ont ni pouvoir ni ressources économiques.

 La crise actuelle a également démontré que la solidarité ne doit pas être un vain mot ou une promesse vide de sens. Elle nous a également montré l’importance d’éviter toute tentation de dépasser nos limites naturelles. « Nous avons la liberté nécessaire pour limiter et orienter la technologie ; nous pouvons la mettre au service d’un autre type de progrès, plus sain, plus humain, plus social, plus intégral » [4]. Cela doit également être soigneusement pris en compte dans les discussions sur la question complexe de l’intelligence artificielle (IA).  Dans le même ordre d’idées, je pense aux effets de la pandémie sur l’emploi, un secteur déjà déstabilisé par un marché du travail animé par une incertitude croissante et une robotisation généralisée. Il est urgent de trouver de nouvelles formes de travail réellement capables de réaliser notre potentiel humain et d’affirmer notre dignité. Pour garantir un emploi digne, il faut changer le paradigme économique dominant, qui ne cherche qu’à accroître les profits des entreprises. Offrir des emplois à un plus grand nombre de personnes devrait être l’un des principaux objectifs de toute entreprise, l’un des critères de réussite de l’activité productive. Le progrès technologique est précieux et nécessaire, à condition qu’il serve à rendre le travail des gens plus digne et plus sûr, moins pénible et moins stressant.

Tout cela appelle un changement de direction. Pour y parvenir, nous disposons déjà des ressources culturelles et technologiques nécessaires, ainsi que de la conscience sociale. Ce changement de direction nécessitera toutefois un cadre éthique plus solide, capable de surmonter « la culture du gaspillage, aujourd’hui répandue et en croissance tranquille » [5].

À l’origine de cette « culture du jetable », il y a un manque flagrant de respect pour la dignité humaine, la promotion d’idéologies ayant une conception réductrice de la personne humaine, un déni de l’universalité des droits fondamentaux de l’homme et une soif de pouvoir et de contrôle absolus qui est très répandue dans la société actuelle. Nommons-le pour ce qu’il est : une attaque contre l’humanité elle-même. Il est en effet douloureux de voir le nombre de droits fondamentaux de l’homme qui, de nos jours, continuent d’être violés en toute impunité. La liste de ces violations est en effet longue et nous offre l’image effrayante d’une humanité maltraitée, blessée, privée de dignité, de liberté et d’espoir pour l’avenir. Dans ce tableau, les croyants qui ont une religion continuent d’endurer toutes sortes de persécutions, y compris le génocide, en raison de leurs croyances. Nous, les chrétiens, en sommes également victimes : combien de nos frères et sœurs à travers le monde souffrent, parfois contraints de fuir leurs terres ancestrales, coupés de leur riche histoire et de leur culture.

 Nous devons également admettre que les crises humanitaires sont devenues le statu quo, dans lequel le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle des personnes n’est pas protégé. En effet, comme le montrent les conflits dans le monde, l’utilisation d’armes explosives, en particulier dans les zones peuplées, a un impact humanitaire dramatique à long terme. Les armes conventionnelles deviennent de moins en moins « conventionnelles » et de plus en plus « des armes de destruction massive », faisant des ravages dans les villes, les écoles, les hôpitaux, les sites religieux, les infrastructures et les services de base dont la population a besoin.

 De plus, un grand nombre de personnes sont contraintes de quitter leur foyer. Les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées se retrouvent souvent abandonnés dans leur pays d’origine, de transit et de destination, privés de toute chance d’améliorer leur situation dans la vie et celle de leur famille. Pire encore, des milliers de personnes sont interceptées en mer et renvoyées de force dans des camps de détention, où elles subissent des tortures et des mauvais traitements. Nombre d’entre elles deviennent victimes de la traite des êtres humains, de l’esclavage sexuel ou du travail forcé, sont exploitées dans des emplois dégradants et privées d’un salaire équitable. C’est intolérable, et pourtant intentionnellement ignoré par beaucoup !

 Les efforts internationaux nombreux et importants déployés pour répondre à ces crises sont très prometteurs – je pense ici aux deux pactes mondiaux sur les réfugiés et sur les migrations – mais beaucoup d’entre eux ne bénéficient pas du soutien politique nécessaire pour réussir. D’autres échouent parce que les États se dérobent à leurs responsabilités et à leurs engagements. Néanmoins, la crise actuelle offre aux Nations unies l’occasion de contribuer à la construction d’une société plus fraternelle et plus compatissante.

Cela implique de reconsidérer le rôle des institutions économiques et financières, comme celui de Bretton-Woods, qui doivent répondre à l’inégalité croissante entre les super-riches et les pauvres permanents. Un modèle économique qui encourage la subsidiarité, soutient le développement économique au niveau local et investit dans l’éducation et dans des infrastructures au profit des communautés locales, jettera les bases non seulement de la réussite économique, mais aussi du renouveau de la communauté et de la nation dans son ensemble. Je renouvelle ici mon appel pour que, « à la lumière des circonstances actuelles… toutes les nations soient mises en mesure de répondre aux besoins les plus importants du moment par la réduction, sinon l’annulation, de la dette qui pèse sur les bilans des nations les plus pauvres » [6].

La communauté internationale doit faire tout son possible pour mettre fin aux injustices économiques. Lorsque les organismes multilatéraux de crédit fournissent des conseils à diverses nations, il est important de garder à l’esprit les nobles concepts de la justice fiscale, les budgets publics responsables de leur endettement et, surtout, une promotion efficace des plus pauvres, qui fasse d’eux des protagonistes au sein du réseau social » [7]. Nous avons la responsabilité d’offrir une aide au développement aux nations pauvres et un allègement de la dette aux nations très endettées [8].

 « Une nouvelle éthique suppose que l’on soit conscient de la nécessité pour chacun de travailler ensemble pour fermer les abris fiscaux, éviter les évasions et le blanchiment d’argent qui volent la société, ainsi que de parler aux nations de l’importance de défendre la justice et le bien commun plutôt que les intérêts des entreprises et des multinationales les plus puissantes » [9]. C’est maintenant le moment pour renouveler l’architecture de la finance internationale (10).

Monsieur le Président,

 Il y a cinq ans, j’ai eu l’occasion de m’adresser en personne à l’Assemblée générale à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire. Ma visite s’est déroulée à un moment marqué par un multilatéralisme véritablement dynamique. Ce fut un moment de grand espoir et de grande promesse pour la communauté internationale, à la veille de l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Quelques mois plus tard, l’accord de Paris sur le changement climatique a également été adopté.

 Pourtant, nous devons honnêtement admettre que, même si certains progrès ont été réalisés, la communauté internationale s’est montrée largement incapable d’honorer les promesses faites il y a cinq ans. Je ne peux que répéter que « nous devons éviter toute tentation de tomber dans un nominalisme déclaratoire qui apaiserait nos consciences. Nous devons veiller à ce que nos institutions soient réellement efficaces dans la lutte contre tous ces fléaux » [11].

 Je pense à la situation alarmante de l’Amazonie et de ses peuples indigènes. Nous voyons ici que la crise environnementale est inséparablement liée à une crise sociale, et que le souci de l’environnement exige une approche intégrée de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion [12].

 Il est certain que la croissance d’une sensibilité écologique intégrale et le désir d’agir sont une étape positive. « Nous ne devons pas faire porter aux générations suivantes le fardeau d’assumer les problèmes causés par les précédentes… Nous devons nous demander sérieusement s’il existe la volonté politique d’allouer avec honnêteté, responsabilité et courage, davantage de ressources humaines, financières et technologiques pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, ainsi que pour aider les populations les plus pauvres et les plus vulnérables qui en souffrent le plus » [13].

Le Saint-Siège continuera de jouer son rôle. En signe concret de l’engagement du Saint-Siège à prendre soin de notre maison commune, j’ai récemment ratifié l’amendement de Kigali au protocole de Montréal [14].

Monsieur le Président,

Nous ne pouvons pas ne pas reconnaître les effets dévastateurs de la crise Covid-19 sur les enfants, y compris les jeunes migrants et réfugiés non accompagnés. La violence contre les enfants, notamment l’horrible fléau de la maltraitance et de la pornographie enfantines, a également augmenté de façon spectaculaire.

Des millions d’enfants ne peuvent actuellement pas retourner à l’école. Dans de nombreuses régions du monde, cette situation risque d’entraîner une augmentation du travail, de l’exploitation, des abus et de la malnutrition des enfants. Malheureusement, certains pays et certaines institutions internationales encouragent également l’avortement comme l’une des « services essentiels » fournis dans le cadre de la réponse humanitaire à la pandémie. Il est troublant de voir à quel point il est devenu simple et pratique pour certains de nier l’existence d’une vie humaine comme solution à des problèmes qui peuvent et doivent être résolus à la fois pour la mère et pour son enfant à naître.

J’invite instamment les autorités civiles à être particulièrement attentives aux enfants qui sont privés de leurs droits fondamentaux et de leur dignité, en particulier de leur droit à la vie et à la scolarité. Je ne peux m’empêcher de penser à l’appel de cette courageuse jeune femme, Malala Yousafzai, qui, il y a cinq ans, lors de l’Assemblée générale, nous a rappelé qu’ « un enfant, un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde ».

Les premiers enseignants de chaque enfant sont sa mère et son père, la famille, que la Déclaration universelle des Droits de l’homme décrit comme l’ « élément naturel et fondamental de la société » (15). Trop souvent, la famille est victime de formes de colonialisme idéologique qui l’affaiblissent et finissent par produire chez beaucoup de ses membres, surtout les plus vulnérables, les jeunes et les personnes âgées, le sentiment d’être orphelin et de manquer de racines. L’éclatement de la famille se reflète dans la fragmentation sociale qui entrave nos efforts pour faire face aux ennemis communs. Il est temps que nous réévaluions la situation et que nous nous engagions à nouveau à atteindre nos objectifs.

 L’un de ces objectifs est la promotion des femmes. Cette année marque le vingt-cinquième anniversaire de la Conférence de Pékin sur les femmes. À tous les niveaux de la société, les femmes jouent désormais un rôle important, offrant leur contribution singulière et promouvant courageusement le bien commun. Cependant, de nombreuses femmes continuent d’être laissées pour compte : victimes de l’esclavage, de la traite, de la violence, de l’exploitation et de traitements dégradants. À elles, et à celles qui sont contraintes de vivre séparées de leur famille, j’exprime ma proximité fraternelle. En même temps, je lance un nouvel appel pour une plus grande détermination et un plus grand engagement dans la lutte contre ces pratiques odieuses qui avilissent non seulement les femmes, mais aussi toute l’humanité qui, par son silence et son manque d’action efficace, en devient complice.

Monsieur le Président,

Nous devons nous demander si les principales menaces pour la paix et la sécurité – pauvreté, épidémies, terrorisme et tant d’autres – peuvent être efficacement contrées lorsque la course aux armements, y compris les armes nucléaires, continue de dilapider de précieuses ressources qui pourraient être mieux utilisées au profit du développement intégral des peuples et de la protection de l’environnement naturel.

Nous devons rompre avec le climat actuel de méfiance. Nous assistons actuellement à une érosion du multilatéralisme, qui est d’autant plus grave que de nouvelles formes de technologie militaire [16] ont été développées, telles que les systèmes d’armes autonomes meurtriers (LAWS) qui modifient de manière irréversible la nature de la guerre, la détachant davantage de l’action humaine.

Nous devons démanteler la logique perverse qui lie la sécurité personnelle et nationale à la possession d’armes. Cette logique ne sert qu’à accroître les profits de l’industrie de l’armement, tout en favorisant un climat de méfiance et de peur entre les personnes et les peuples.

La dissuasion nucléaire, en particulier, crée une éthique de la peur fondée sur la menace d’un anéantissement mutuel ; elle finit ainsi par empoisonner les relations entre les peuples et par entraver le dialogue [17]. C’est pourquoi il est si important de soutenir les principaux instruments juridiques internationaux sur le désarmement, la non-prolifération et l’interdiction nucléaires. Le Saint-Siège espère que la prochaine Conférence d’examen des parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) débouchera sur des actions concrètes, conformément à notre intention commune de « parvenir le plus tôt possible à la cessation de la course aux armements nucléaires et d’entreprendre des mesures efficaces dans le sens du désarmement nucléaire » [18].

 En outre, notre monde en proie à des conflits a besoin que les Nations unies deviennent un atelier international pour la paix de plus en plus efficace. Cela signifie que les membres du Conseil de sécurité, en particulier les membres permanents, doivent agir avec plus d’unité et de détermination. À cet égard, l’adoption récente d’un cessez-le-feu mondial pendant la crise actuelle est une étape très noble, qui exige de la bonne volonté de la part de tous pour sa mise en œuvre continue. Je voudrais également rappeler ici l’importance d’assouplir les sanctions internationales qui rendent difficile pour les États de fournir un soutien adéquat à leurs citoyens.

Monsieur le Président,

Nous ne sortons jamais d’une crise tels que nous étions avant. Nous en sortons soit meilleurs, soit pires. C’est pourquoi, en ce moment critique, il est de notre devoir de repenser l’avenir de notre maison commune et de notre projet commun. Une tâche complexe nous attend, qui nécessite un dialogue franc et cohérent visant à renforcer le multilatéralisme et la coopération entre les États. La crise actuelle a démontré une fois de plus les limites de notre autosuffisance ainsi que notre vulnérabilité commune. Elle nous a obligés à réfléchir clairement à la manière dont nous voulons en sortir : meilleurs ou pires.

La pandémie nous a montré que nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres, ou pire encore, les uns contre les autres. Les Nations Unies ont été créées pour rassembler les nations, pour être un pont entre les peuples. Faisons bon usage de cette institution afin de transformer le défi qui nous attend en une opportunité pour construire ensemble, une fois encore, l’avenir que nous désirons tous.

Que Dieu vous bénisse tous !

Merci, Monsieur le Président !

______________________

NOTES

[1] Discours à l’Assemblée générale des Nations unies, 25 septembre 2015 ; Benoît XVI, Discours à l’Assemblée générale des Nations unies, 18 avril 2008.

[2] Méditation pendant le moment extraordinaire de prière en période de pandémie, 27 mars 2020.

[3] Déclaration universelle des droits de l’homme, article 25.1.

[4] Lettre encyclique Laudato si’, 112.

[5] Discours à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, 25 septembre 2015.

[6] Message Urbi et Orbi, 12 avril 2020.

[7] Discours aux participants au séminaire « Nouvelles formes de solidarité », 5 février 2020.

[8] Ibid.

[9] Ibid.

[10] Cf. ibid.

[11] Discours à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, 25 septembre 2015.

[12] Lettre encyclique Laudato si’, 139.

[13] Message aux participants à la vingt-cinquième session de la Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, 1er décembre 2019.

[14] Message à la trente-et-unième réunion des parties au protocole de Montréal, 7 novembre 2019.

15] Déclaration universelle des droits de l’homme, article 16.3.

[16] Discours sur les armes nucléaires, Atomic Bomb Hypocenter Park, Nagasaki, 24 novembre 2019.

[17] Ibid.

[18] Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Préambule.

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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